Les films à voir:
Pour bien filmer De Henri Decaë et Marcel Natkin, Suisse, France · ca 1937 · 8′
Placé sous l’égide de la firme Paillard, Pour bien filmer associe de manière didactique les manipulations de la caméra aux images qu’elles produisent. Exposant les « bons » gestes à adopter, cette méthode d’apprentissage par le cinéma se double d’une publicité éloquente pour la nouvelle caméra modèle H de Paillard.
Mikroaufnahmen De Hans A. Traber, Suisse · ca 1950 · 10′
Réalisé par Hans A. Traber, connu pour ses émissions scientifiques à la radio et télévision suisse, Mikroaufnahmen se sert de la microcinématographie pour filmer des organismes microscopiques. Les formes naturelles retrouvent alors une vie en images, parfois au ralenti ou en accéléré, dans tous leurs détails. L’unique copie de ce film dans nos archives est sonorisée en italien.
Animaux De Jacques Boolsky, Suisse · 1938 · 11′ · muet
Ce film de Jacques Boolsky, composé comme un bestiaire cinématographique, met en scène des animaux petits ou grands, savants ou familiers, vivants ou factices. L’intérêt pour la technique n’est toutefois jamais loin, même dans ces scènes apparemment anodines : usage de la pellicule Kodachrome, tournage à la lumière artificielle, montage de cartons avec intertitres, etc.
L’Heure H Du Club ciné-amateurs de Lausanne, Suisse · 1936 · 15′ · muet avec intertitres en all.
Réalisé collectivement par le Club des ciné-amateurs de Lausanne, dont Jacques Boolsky fut l’un des fondateurs en 1933, L’Heure « H » met en scène les membres du Club, qui tentent de réaliser un film en vue de la participation à un concours. Entre documentaire et fiction, ce film est un bel hommage au cinéma amateur et à la caméra Bolex.
Images vivantes De Albert Revel Suisse· 1961· 26′
Une ode à la perfection mécanique, illustrant le « subtil assemblage de 900 pièces » qui constitue la Bolex H16. Reprenant des motifs développés par la revue Bolex Reporter, le film décline quelques usages de la caméra, « compagne attentive de tous les voyages, de tous les dépaysements », en insistant sur l’idée qu’elle constitue un « coffret à souvenirs ».